Samedi 27 septembre
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mais vous ne savez peut être pas ce qu'est la souris chaude. En créole, ça veut dire "chauve souris", c'est une très belle plage un peu isolé de la route où les seules souris qui trainent le soir
sont toutes folles avec un préservatif dans la poche ! On marche sur les sentiers avant la tombée de la nuit, on se voit, se choisi et on va dans les brousailles. La nuit tombée, on reste près
plutot sur le parking pour se voir à la lumière des phares. (y'a un truc qui m'énerve, c'est les gars qui restent assis dans leur caisse : pour baiser, je choisi un mec pour son corps, pas pour sa
bagnole ! arrétez de faire les huitres et sortez, merde !)
Donc, il faisait encore un peu jour, l'heure où les travailleurs se permettent un petit écart avant de rentrer chez maman, ou madame, mettre les pieds sous la table familliale. Ah le mythe de
l'hétéro bien viril démontant de sa grosse bite le petit cul gourmand de la jeune folle en manque !
Je tourne, je vire et repère un cafre, un kapor même ! En français, un noir d'Afrique, de belle taille même ! (vous me direz, c'est pas dur ! mais il faisait un peu plus que mes 1m72 !) La tête
rasée, les épaules larges etc... En un mot : viril ! Attention, c'est pas les plus faciles à avoir : ils ont une image à tenir. Surtout ne pas jouer la folle ! A aborder style viril, respectueux,
soumis et clairement sans danger : on se connait pas, on se reverra jamais, j'irais pas tout dire à ta famille. On s'embrasse pas, c'est pour les femmes, ça. Qaunt aux carresses et aux mots
gentils, tu oublis.
Je vois qu'il me remarque aussi. Il me suis, je m'arrête.Il me dépasse, on se jauge du regard. Il continue un peu, lentement, s'arrête dans un coin discret et m'examine de la tête aux pieds. Je
m'approche, lui propose une cigarette. On cause, deux-trois mots d'un air bourru, sans trop se regarder, deux-trois mots sur le monde qui traine, le temps qu'il fait, etc. et tout à coup :
- kosa ou rode, ou là ?
- bè... un boug !
- s'ta dir... ou rode cabot ?
- ben !
- koi ou fé... ou suce ?
- ben !
- alors ou suce amoi, là ?
- ben !
et le voilà qui se tourne vers moi et défait sa ceinture. Vous pensez bien que je me fais pas prier pour tomber à genoux ! Un noir, viril et bien foutu ! J'en tremblais presque d'excitation ! Et
là, une petite déception. Il était viril, le boug, mais pas partout : ça faisait du 13 cm, 15 max. Pour une fois, je pouvais faire du gorge profonde, ça donnait pas envie de vomir. C'était bon,
quand même ! Je me suis rattrapé sur les caresses. Il avait un peu de ventre, d'accord, mais de belles cuisses, des fesses bien fermes : je me suis régalé. Mais trop vite, il me relève, me
retourne. J'ai que mes genoux pour m'appuyer, et voilà monsieur qui fait sa "petite" affaire, sans douceur, mais sans douleur non plus ! J'ai pas senti grand chose ! J'avais beau serrer et balancer
mon cul dans tous les sens : rien ! Dans ce cas là, on attend que ça passe et on repense à ses fesses fermes et ses cuisses musclées ! Et c'est à ce moment là, en pleine position "ramasse brèdes"
que Michel passe ! La honte ! J'espère qu'il ne m'a pas reconnu. On le saura plus tard ! J'ai remonté ma culotte, merci, au revoir et comme il n'y avait plus rien de bien, on a fumé et discuté avec
des copains. A minuit, j'étais au lit.
Par Tikalou
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Publié dans : que du neuf !
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