Le blog de kalou


Je sais pourquoi Dieu nous a fait : pour s'amuser à nous voir baiser !
Quelques temps cette histoire, je disais à un futur-ex à quel point j'aime être manipulé comme un objet sexuel, que ce que j'aime vraiment, c'est un vrai mec qui fait de moi sa chose, pas un simple vide-couille (ça, ça prend 2 minutes et il m'en faut plus pour me satisfaire !) mais une poupée qu'on tourne et qu'on retourne pour la lustrer pendant des heures ! Ouah, ça c'est du programme ! et voilà-t-y pas que juste après, ça arrive ! voilà comment
Un copain me dit que je suis invité chez une vieille copine (une vieille tente, en fait) qui organise des soirées nudistes "viriles" autour de sa piscine. Ca peut être intéressant, si c'est vraiment "viril", si y'a du beau monde (ceux qui disent que s'il est trop beau et trop distingué, c'est un pédé, ébé, ceux-là, ils n'en voient pas souvent) Au début, c'est excitant, mais on dégrise très vite. Pour ralentir le dégrisage, un peu (beaucoup) de téquila (je dormirais dans la voiture et puis c'est tout) et "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" comme disait maman. J'étais donc hilare quand un cafre, format moyen, m'aborde. Sans les lunettes (ébé oui, on peut pas tout avoir ! j'ai gagné le gris des yeux de maman, mais aussi leur qualité merdique) et avec la téquila, il était pas mal, sexy, voire joli (le problème, c'est que j'y "voire" pas beaucoup à ce moment là)

lui : ça te dérangerais si je te dragais ?
moa : faut voir ! essaye toujours !

Il a essayé, j'ai fini à genoux dans la douche, puis à quatre pattes sur le tapis de bain. Il était moyen partout, sauf en baise : tonique de chez tonique ! Décidé, il savait ce qu'il voulait ! Plus tard dans la nuit, y'en a des qui m'ont demandé s'il m'avait fait mal : juste ce qui faut !
On se revoit le lendemain, c'est bien ; le sur-lendemain, et je commence à me lasser. Ensuite, je me souviens d'une discution dans la cuisine. J'ai du mal à retrouver les mots, parce que je suis beaucoup moins psychologue que lui. En résumé, ça disait que ma "lassitude" rapide de lui était faite exprêt pour le tester, que je dois faire pareil avec tout le monde (et c'est vrai, à bien y réfléchir) parce que je cherche un maître pour me soumettre, pour me rabattre mon caquet et pour me fesser s'il le faut, que c'est parce que je faisait pareil avec mon père mais que je n'ai pas trouvé en lui ce que je cherchais. Ce qui en gros était vrai. Il se proposait de m'apprendre la soumission, qui, seule, allait m'ouvrir la voie de la lumière, de l'apaisement, de l'ouverture. Il a rajouté que ça n'allait pas être facile, ni pour lui, ni pour moi, parce que j'avais une très forte personnalité et une intelligence remarquable (...parce que s'il faut que je vous attende pour avoir des compliments...) A partir de ce jour, on commencé nos séances de sado-maso-soft. Ca a commencé très doucement. Les détails sont flous (c'était en août 2006) mais je me revois à genoux devant lui (là, pas trop dépaysé, le tikalou) le regard baissé pour lui demander l'autorisation de le sucer. Les séances (puisque c'était leur nom) suivantes, il m'a attaché dans différentes positions : en croix sur le lit pour me chevaucher, les mains dans le dos et je le chevauchais ou il me prenait en levrette, le poignet attaché à la cheville du même côté et il me soulevait le bassin et m'écartait les fesses au maximum pour me pénétrer, quand je l'énervais trop, c'était la fessée, mais comme ça faisait mal aux mains, il a fallu que j'achete une cravache (il fallait que j'attende qu'il ai joui pour pouvoir passer des glaçons dessus)
Au bout de deux semaines, je voyais déjà un changement. J'avais pris conscience des mes mécanismes de défense, et commençait à les faire sauter un par un. Cela me procurait des sensation ennivrantes de vertiges et d'accélération (comme quand on a le souffle coupé par le vent trop fort sur le visage en sortant la tête par la fenêtre de la voiture)
Il était en vacances et a du retourner sur Paris. Je l'y ai retrouvé en janvier 2007, mais c'est une autre histoire.

Il était très fort en psycholo-machin et il m'a beaucoup appris. Cependant, LE détail qu'il a loupé, c'est qu'en fait, je cherchais un maître pour me dominer, intellectuellement et physiquement, et non pas me soumettre, comme il l'a fait, par l'autorité brute quand il n'a plus pu me dominer de ses connaissances.
Ven 3 oct 2008 1 commentaire
J'suis passé pour essayer d'en comprendre plus sur toi. Biz
wajdi - le 30/10/2008 à 17h47